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À la une de l'Antivol

Publication de L’Antivol-papier n° 20, octobre-décembre 2025

Nous avons le plaisir de vous annoncer que le nouveau numéro de L’Antivol-papier, correspondant au quatrième trimestre 2025, vient de paraître. Il est toujours gratuit et contient des articles qui, nous l’espérons, vous intéresseront autant que les précédents.

Les Brèves du Satirique, novembre 2025

L’un des membres de L’Antivol a l’esprit caustique. Sous le nom du « Satirique », un pseudo obligé pour raisons professionnelles, il nous livre ci-dessous sa 30ème série de « brèves », drôles et incisives. L’accès aux précédentes livraisons est, comme d’habitude, en fin d’article.

Pour sortir de l’impasse, osons les utopies !

La crise politique s’intensifie. Certains parlent d’une crise de régime. Il semble difficile de gouverner. Dans plusieurs pays, les populations se mobilisent. L’exploitation, avec son lot de misère et de précarité, ainsi qu’un partage toujours plus inégalitaire des richesses, deviennent de plus en plus insupportables. Le dérèglement climatique inquiète. Les réponses réformistes nous conduisent dans des logiques conservatrices. Et si nous parlions, partagions des utopies nous permettant de rompre avec le capitalisme et de construire, dès maintenant, un avenir fondé sur l’égalité, la solidarité, la liberté ?

« Le droit de l’environnement est mort, vive le droit à polluer ! »

Dans cette tribune aussi tonique qu’argumentée, 76 juristes et avocats dénoncent une offensive majeure portée contre le droit de l’environnement et contre les populations les plus fragiles, au profit des grandes industries polluantes. Elle a été publiée pour la première fois par la revue Socialter.

La Noix Connectée, le meilleur du pire de l’innovation grenobloise

À L’Antivol, on s’est toujours senti en bonne intelligence – affective, intellectuelle ou politique – avec le journal Le Postillon. Nous avons ainsi chroniqué en 2023 leur premier livre « Le vide à moitié vert. La gauche rouge-verte au pouvoir : le cas de Grenoble » ou republié l’année suivante l’un de leurs articles, « Fairme », qui figure parmi les textes réunis dans leur nouvel ouvrage « La Noix connectée. Le meilleur du pire de l’innovation grenobloise ». En voici la préface qui devrait mettre en appétit tous ceux qui rient autant qu’ils s’inquiètent des symptômes du délire nulmérique...

Ce que nous voulons ? L’autogestion populaire, ici, maintenant, partout !

Depuis le 10 septembre 2025, un puissant mouvement de colère et de mobilisation sociales se manifeste à nouveau dans notre pays. Qui peut s’en étonner ? La révolte, le feu même, couve depuis des années, se rallumant à intervalles réguliers et sur toutes sortes de questions : lois travail Hollande en 2016 ou Macron en 2017, gilets jaunes en 2018-2019, grandes marches pour le climat ces mêmes années, gestion de la Covid en 2020-2021, retraites en 2023, manifestations paysannes, émeutes urbaines, actions contre le génocide en cours à Gaza, etc. Qu’adviendra-t-il cette fois ? Combien de temps durera l’ébullition ? Qu’en sortira-t-il ? Nul ne le sait et c’est tant mieux.

Dette et capitalisme de connivence

Ils font le plein d’argent public, licencient, cajolent leurs actionnaires et n’ont bien sûr pas de mots trop forts contre l’État dépensier. Dans un premier temps, ils doivent donc rendre l’argent, être soumis à une conditionnalité (fiscale, sociale, écologique) pour percevoir des aides, et, cerise sur le gâteau, faire preuve d’un minimum de dignité en arrêtant leurs tartuferies. Dans une deuxième phase, ô combien nécessaire, c’est bien sûr le « cadre » lui-même qui doit être révolutionné, le dépassement du capitalisme de connivence et du capitalisme tout court constituant l’horizon obligé de l’espérance.