Nous avons le plaisir de vous annoncer que le nouveau numéro de L’Antivol-papier, correspondant au deuxième trimestre 2025, vient de paraître. Il est toujours gratuit et contient des articles qui, nous l’espérons, vous intéresseront autant que les précédents.
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Les Brèves du Satirique, mai 2021
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Par Le Satirique
L’un des membres de L’Antivol a l’esprit caustique. Sous le nom du « Satirique », un pseudo obligé pour raisons professionnelles, il nous livre ci-dessous sa quatrième série de « brèves », drôles et incisives, consacrées cette fois à l’argent public et à l’alimentation en temps de Covid. L’accès aux précédentes livraisons est, comme d’habitude, au bas de l’article.
Le mot de trop
En mars dernier, rentrant chez moi, que trouve-je dans ma boîte aux lettres tourangelle ? Une brochure de 12 pages couleurs, consacrée au budget de la Ville en 2021. Dans l’édito, signé du maire et honoré de son portrait (quel brushing !), je lis : « L’année atypique qu’a été 2020 et probablement ce que sera en partie l’année 2021 conduit à présenter un budget construit dans une démarche de prudence et de sincérité, exercice délicat dans ce contexte économique et sanitaire encore incertain. » On comprend bien, vu l’époque, les difficultés de la mairie. Mais que vient faire là le mot « sincérité » ? Ne serait-elle pas toujours présente ?
Le mot langue de bois
Poursuivant la lecture, je prends connaissance de la fin de l’édito : « Cependant, les ratios financiers traduisent une bonne résilience de la commune face à la crise actuelle et permettent d’envisager l’engagement des futurs projets de ce mandat dans une saine gestion des deniers publics » conclut Denis. C’est fou, cet usage immodéré du mot « résilience » ! Un véritable virus qui sévit dans tous les domaines (philosophie, psychologie, informatique, écologie, économie, finance…) et va de pair avec l’injonction à « s’adapter ». De façon « agile » bien sûr…
Pyromanie, profit et tartuferie
Le 24 mars 2021, Léa Salamé, journaliste ô combien de connivence avec les puissant.e.s, recevait Michel-Édouard Leclerc, le P-DG du groupe éponyme. Durant l’entretien, « l’ami du pouvoir d’achat » dresse le bilan des conséquences du Covid sur la consommation alimentaire des Français. D’un côté, il se réjouit de l’explosion des achats bio – sans naturellement évoquer la bio industrielle ! –, de l’autre, il s’emporte et déclare : « … pendant la période de Covid, on a fait n’importe quoi, on a mangé n’importe quoi. On était stressé, on s’est goinfré, on dit que l’on a fait de la bonne cuisine, mais c’est pas vrai, quand je vois tout ce qui est sorti… ». Sacré Michel-Édouard ! C’est vrai qu’il en connaît un rayon…
Extinction (de la) rébellion
Trois jours plus tard se déroulait, à Tours, sur la place du Grand Marché, une action conjointe des groupes locaux d’Action non violente Cop21 et d’Extinction Rébellion contre le « fast-food, symbole d’un modèle agro-industriel qui détruit notre santé, notre planète et nos vies ! ». Le tract, distribué devant le MacDo, relevait d’un curieux mélange de radicalité proclamée et de naïveté confondante. Tout en souhaitant « un monde où les citoyen.ne.s, au côté des paysan.ne.s, [auraient] le droit de décider, au sein d’assemblées, du modèle de production agricole qu’ils souhaitent pour leur territoire », les militant.e.s mobilisé.e.s demandaient « aux agro-industriels (Fast-Food, grande distribution, entreprises de transformation) de changer leur politique d’achat afin de garantir un juste revenu aux paysan.ne.s, de préserver notre environnement et la santé des consommateur.rice.s ». Quel mordant ! C’est vrai que MacDo, Michel-Édouard et consorts, très gentils et inclusifs, vont répondre « positivement » à la demande…
L’un des membres de L’Antivol a l’esprit caustique. Sous le nom du « Satirique », un pseudo obligé pour raisons professionnelles, il nous livre ci-dessous sa troisième série de « brèves », drôles et incisives. C’est peu dire qu’il faut lire les précédentes et qu'on attend avec plaisir les prochaines livraisons…
L’un des nouveaux membres de L’Antivol a l’esprit caustique. Sous le nom du « Satirique », un pseudo obligé pour raisons professionnelles, il nous a proposé de tenir une chronique de « brèves tourangelles », drôles et incisives. En voici la première livraison…