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Affichage des articles du mars, 2024

À la une de l'Antivol

Publication de L’Antivol-papier n° 18, avril-juin 2025

Nous avons le plaisir de vous annoncer que le nouveau numéro de L’Antivol-papier, correspondant au deuxième trimestre 2025, vient de paraître. Il est toujours gratuit et contient des articles qui, nous l’espérons, vous intéresseront autant que les précédents.

À propos de « Quelques lignes d’utopie » de Ludovic Frobert

Par Ariane Randeau

« Pierre Leroux et la communauté des "imprimeux" (Boussac, 1844-1848) », sous-titre de l’ouvrage, nous conduit dans la Creuse à la rencontre de Pierre Leroux, penseur du socialisme, qui créa à Boussac une communauté porteuse d’un idéal : « le communionisme ».

L’ingé péda, roi du bullshit

par Romain Deschiffres

C’est en lisant Bullshit Jobs de David Graeber que j’ai compris la véritable « nature » de l’un de mes collègues. « L’ingé péda », comme certains ont rebaptisé l’énergumène. Tout, en effet, se trouve résumé dans l’intitulé même de son poste : ce type est in…gé…nieur pé…da…go…gique – à prononcer en distinguant bien chaque syllabe ! –. Il se croit le summum de la science alors qu’il n’est qu’un délire oxymorique et novlanguien dont la fonction est de faire perdre son temps à toutes et tous.

Tou(r)s sous surveillance – 2/5. Pour une critique active et engagée de la vidéo-surveillance à Tours

par J.

L’auteur – prononcer J point… comme point de vidéo-surveillance ! – a récemment proposé à L’Antivol de publier ses écrits sur le sujet. Nous n’avons pas hésité un seul instant, vu leurs qualités tant informatives que réflexives et leurs façons de marier éclairages généraux et enquête locale, en l’espèce tourangelle. Sans oublier quelques pointes d’humour qui ne gâchent rien. Voici donc le deuxième volet d’une série de 5 (voir ici le premier), distribué au format papier durant l’été 2023…

Le Cinéma ou l’homme imaginaire

Edgar Morin

Passionné de cinéma à l’image de nombre de ses lecteurs, L’Antivol vous propose de lire (ou relire) ci-dessous la préface qu’a écrite en 1977 Edgar Morin pour la réédition de son livre «  Le Cinéma ou l’homme imaginaire. Essai d’anthropologie  », paru la première fois en 1956 aux Éditions de Minuit. Ce texte est, à plus d’un titre, de grande valeur. Il constitue d’abord un attachant témoignage sur la vie et les choix intellectuels et politiques de l’auteur, qu’inspire un esprit visiblement avide d’indépendance et de liberté. Le point de vue défendu, la démarche mise en œuvre, qui tiennent en une série de regards croisés, dialectiques, entre l’homme et le cinéma, présentent aussi un caractère original, fécond, captivant ; on y verra, entre autres (!) et moyennant par instants quelques efforts de lecture, combien les impensés et les simplismes binaires de notre culture nous aveuglent, nous limitent dans la compréhension et du cinéma et de l’homme. Enfin, ce qui ne gâte rien, on appréciera tout au long de ce texte, les traits d’humour, les inventivités langagières, les formulations ramassées qui accompagnent si bien une telle qualité de pensée. Bonne lecture donc de la préface, puis du livre…