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Affichage des articles associés au libellé Anarchisme

À la une de l'Antivol

Publication de L’Antivol-papier n° 18, avril-juin 2025

Nous avons le plaisir de vous annoncer que le nouveau numéro de L’Antivol-papier, correspondant au deuxième trimestre 2025, vient de paraître. Il est toujours gratuit et contient des articles qui, nous l’espérons, vous intéresseront autant que les précédents.

Quatre chants d’un monde sans guerre

Alors que reviennent les clameurs guerrières, il est bon de se remémorer d’autres sons, d’autres sens. Voici donc, parmi bien d’autres, quatre chansons venues de France, des USA, de Russie

La Révolution d’abord et toujours !

Ce tract, signé en août 1925 par les surréalistes, le groupe d’obédience communiste Clarté et les membres des revues Correspondance et Philosophies, constitue la première prise de position politique des surréalistes sur la scène internationale. S’il fait suite à l’engagement de la France dans la guerre du Rif, conflit colonial au Maroc, il remet plus généralement en cause l’hégémonie de l’Occident et le sentiment patriote. (Exposition « Surréalisme », Centre Pompidou, 4 septembre 2024 – 13 janvier 2025)

Jujitsuffragettes, les Amazones de Londres

Cette BD, offerte par un ami et lecteur assidu de L’Antivol (blog et version papier !), a toute sa place dans notre médiathèque radicale. Publiée en 2020 aux éditions Delcourt, elle raconte un combat féministe méconnu, oublié, qui aura pourtant contribué à une première adoption du droit de vote des femmes britanniques (de plus de 30 ans) en 1918. On en lira la préface, intitulée « Autodéfense ! », rédigée par la philosophe et militante Elsa Dorlin. Un aperçu de la BD proposé par l’éditeur est en lien en fin de billet.

À propos de « Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce » de Corinne Morel Darleux

Succès de librairie depuis sa sortie en 2019, l’essai de Corinne Morel Darleux nous invite de façon poétique à réfléchir sur nos manières d’agir, de penser et de sentir dans un contexte où le capitalisme ultra-productiviste et dévorateur conduit à l’effondrement de l’humanité. Face à la compétition et à la rivalité mimétique qui servent de cadre de référence dominant à nos conduites, comment permettre un épanouissement individuel qui ne soit pas nuisible aux autres et à soi-même ? À l’heure où les repères et les certitudes vacillent, comment redonner du sens à nos trajectoires personnelles et collectives ? À l’heure où « les citoyens se détournent de la politique » et où « elle-même se salit chaque jour davantage », comment résister et mener les batailles de façon éthique ?

La Paysanne

Gaston Couté

La Marseillaise, vous ne l’avez que trop entendue ces temps-ci ? Alors, en ce 25 avril, prenez l’air et écoutez « La Paysanne » ou « Marseillaise des Paysans » du poète libertaire Gaston Couté (1880-1911). Elle est ici chantée par Gérard Pierron et les paroles sont reproduites sous la vidéo.

Les institutions de l’autonomie au Chiapas et au Rojava. Quels enseignements ?

Pierre Bance

Aujourd’hui retraité, l’auteur a été professeur en droit du travail, éditeur, militant anarchiste et syndicaliste révolutionnaire. Dans cet article, déjà paru dans Fédéchoses de décembre 2021, il nous convie à une comparaison des « institutions de l’autonomie » au Chiapas et au Rojava. Au-delà de toute idée de modèle, une réflexion stimulante pour « les démocrates ou les révolutionnaires qui cherchent la voie d’un autre futur débarrassé de l’État et du Capital ».

Pendant l’année du cent cinquantenaire de la Commune de Paris, il fut fréquent de lire ou d’entendre que la rébellion zapatiste au Chiapas et la révolution kurde au Rojava en sont les héritières. Assurément, au Mexique comme en Syrie du Nord, les révolutionnaires ont en commun, avec les Communards de 1871, la recherche de l’émancipation par le communalisme et le fédéralisme. Néanmoins, pour y parvenir, chaque insurrection emprunte des chemins contrastés.

Que vive l’autogestion dans la culture, et partout !

Collectif Occupation Grand Théâtre de Tours

Autogestion. On croyait le mot oublié, vaincu par des décennies d’intériorisation du monde tel qu’il est. Et le voilà qui resurgit, au cœur du mouvement en cours dans la culture, redisant le monde tel qu’il doit devenir. Vendredi dernier, 9 avril, l’AG du Grand Théâtre de Tours a voté à une très large majorité l’appel à « que vive l’autogestion dans la culture, et partout ! », reproduit ci-dessous. L’Antivol, qui depuis sa création veut contribuer aux combats pour une société postcapitaliste et postproductiviste, ne peut que se réjouir d’un tel appel et vous invite à le propager, dans les lieux culturels occupés et bien ailleurs…

« Pousse camarade » : une chanson occitane pour la lutte et la liberté

Par Lou Hubert

« Es sus la Talvera qu’es la libertat ! ». « C’est sur la Talvera – bordure d’un champ qu’on ne laboure pas – qu’est la liberté ! » Telle est l’identité politique et musicale que se donne le groupe occitan La Talvera. En 2020, ce groupe qui reprend le répertoire traditionnel occitan et compose ses propres chansons, sort « Buta butèrna » (« Pousse camarade »). Par ses paroles, il nous invite à la lutte politique en faisant référence aux combats passés et à la destruction actuelle de nos biens communs. À travers la symbolique de la barricade qui structure le refrain, la force de la chanson réside dans la quête de l’égalité et de la liberté et elle est spécialement dédicacée à « tous les combattants qui luttent sans masques ni mascarade contre toutes les dictatures. »

Six chansons, trois langues et un même cœur révolté…

Par La Rédaction

On ne sait jamais exactement ce qui décide d’entrer en révolte contre l’ordre existant, parfois rien qu’une chanson. D’où notre idée de leur accorder une place de choix au sein de notre « Médiathèque radicale », qu’elles appartiennent au répertoire classique des chants révolutionnaires ou non. Dans cet article, L’Antivol vous propose d’en écouter ou réécouter six, venues de France, d’Espagne, des États-Unis ou du Canada. D’époque différente, abordant des sujets variés et essentiels, elles ont en commun de parler autant à notre esprit qu’à notre cœur et de nous emporter, chacune à sa façon, sur les chemins de la lucidité et de la désobéissance.

Hommage à la République espagnole de 1936 en BD, livre, film et chanson

Par Lou Hubert

Pour inaugurer notre page « Médiathèque radicale », j’ai réalisé une petite sélection documentaire au sujet de la guerre civile espagnole qui dura de juillet 1936 à avril 1939. Cette sélection illustre notre démarche d’ensemble : proposer dans notre médiathèque aussi bien des livres que des bandes dessinées, des films ou des chansons.